L’enfant que j’étais -et que je suis encore- voulait devenir écrivaine. L’adolescente voulait faire ouvrir un café-librairie. La jeune adulte est devenue journaliste.
Après une reconversion, la femme que je suis a trouvé une autre façon d’atteindre l’objectif qui m’a toujours animé : améliorer le monde qui m’entoure et vivre une aventure extraordinaire.
A noter que si j’avais une preuve concrète de l’existence de la magie, j’aurais trouvé
le moyen de vous écrire cet article depuis Poudlard.

J’ai toujours accordé une énorme importance à ma vie professionnelle. Être utile, m’épanouir, et n’accepter les contraintes que si je leur trouve un sens. C’est ma ligne
de conduite.

Vivre l’aventure d’une reconversion

Je suis devenue nantaise et maman en même temps. Avant ça, j’étais journaliste
pour une radio associative locale de la jolie ville d’Amboise en Indre-et-Loire.
Un poste que j’ai adoré. Pendant trois ans, j’ai pris l’antenne cinq jours par semaine à 18h, en direct, pour faire le point sur l’actualité du canton. Le reste du temps, j’étais
en autonomie pour préparer mes reportages et mes interviews, mixer mes sons
et accompagner les bénévoles dans la réalisation de leurs émissions.

Créer mes propres règles

Quand Lara est entrée dans ma vie, j’ai réalisé que je ne pourrai pas reprendre une carrière standardisée, encore moins de journaliste, avec ses contrats précaires et ses horaires atypiques. Il y a eu une longue période d’incertitude, d’angoisses. Me former à nouveau ? Oui, mais pour faire quoi ? Etais-je prête pour une reconversion ? Et, lorsque Lara avait 4 mois, les couches lavables se sont imposées à moi comme une évidence. J’avais tellement peiné à trouver de l’information pendant ma grossesse. Rien ailleurs que sur internet. Alors que des bébés naissent tous les jours, et que des centaines de milliers de couches jetables viennent quotidiennement alourdir le poids de nos poubelles. Le projet me passionnait, et, bien monté, il pouvait aider un grand nombre de familles volontaires. 

Top départ de l’aventure

Vous êtes nombreux à me demander comment j’ai trouvé le nom de la boutique. « Le Cul dans l’Herbe ». La vérité, est que je ne l’ai pas cherché. Il s’est imposé tout seul, un soir où je faisais la vaisselle. J’ai tout suite su que c’était le bon.  La suite s’est faite logiquement. Je me suis formée auprès d’Apinapi, une structure qui accompagne les familles et les crèches qui souhaitent passer aux couches lavables. Je me suis tournée vers la maison de la création à Nantes et vers la BGE. J’y ai fait une formation pour savoir si mon projet de boutique tenait la route, si je pouvais en vivre.  C’était à la fin de l’année 2016, Lara avait 15 mois. En mars de l’année suivante, j’ai lancé les premiers ateliers et les premières locations. Le Cul dans l’Herbe a commencé tout petit et il a grandi. En décembre 2017, grâce au marché de Noël des Ecossolies, j’ai fait mes premières ventes. La boutique a ouvert ses portes en septembre 2018 et Céline est devenue mon associée, pour mon plus grand bonheur, un an plus tard. A-t-on l’intention de s’arrêter là ? Non, des projets, nous en avons plein la tête. Et on hâte de les partager avec vous. 

> Margaux

Et pour découvrir le portrait de Céline, c’est par ici