En fait, Benjamin Müller, le journaliste de la Maison des Maternelles (celui avec les yeux bleu lagon), il est vachement plus grand en vrai. Je vous explique.

On revient d’un petit voyage à Paris le p’tit cul et moi. Et le 31 janvier dernier, avant de reprendre le train pour Nantes, on a décidé de faire un détour par la banlieue pour nous incruster sur le plateau de l’émission de France 5 plébiscitée par tous les parents. Pas en mode squatteuse/ groupie malsaine. Mais en tant qu’invité pour parler du cododo et en direct s’il vous plaît.

Agathe Lecaron et l'équipe du Cul dans l'herbe
Agathe Lecaron et l’équipe du Cul dans l’herbe

De mon point de vue personnel très objectif, c’était une émission hyper intéressante. Je ne vais pas vous y résumer ce qui s’est dit (parce que vous pouvez la retrouver dans son intégralité) car ce n’est pas de cododo dont parle cet article. Et puis je serait obligé de vous raconter à quel point le p’tit cul s’est bien amusé. Elle s’est payée une bonne tranche de rigolade avec Karim NGosso, le coach de l’émission en jouant à coucou/je suis là, a essayé de piquer sa tablette à Marie Perarnau, la maman blogueuse de l’émission et la caution réseaux sociaux de l’émission, et a refait toute la déco du plateau.

Ce qui m’intéressait en fait, c’est ce qui se passait dans les coulisses. J’avoue que j’étais très très curieuse. Et le p’tit cul aussi. La Maison des Maternelles (parce que oui, c’est une vraie maison avec un dressing, des toilettes et probablement un tuyau d’arrosage) se niche, ni-vue ni connue dans une rue discrète de la banlieue parisienne. Le plus gros du plateau est au rez-de-chaussé. Mais, à deux pas du QG de la présentatrice Agathe Lecaron et du délicieux très professionnel Benjamin Müller  (aka la cuisine), se trouve la régie. Le lieu de mon forfait. Ben oui, parce que en fervente défenseuse de la couche lavable, et au lendemain de l’enquête de 60 millions de consommateurs sur la toxicité des couches jetables je ne m’y suis pas rendue sans arrière pensée.

jamesbond

Agent double au service du maternage et de l’écologie, je m’étais armée de mes plus beaux spécimens et de mon protocole de séduction pour convaincre la journaliste que ce sont bien les couches lavables qui sauveront le monde. Je plante le décor. Le p’tit cul est dans sa plus belle robe. J’avais sortis notre sublime sac à langer et je l’avais rempli de TRÈS bons arguments. Oui, les couches, vous suivez, c’est bien. J’en sors une – TE2 trop mimi avec des petites montgolfières à croquer – je l’exhibe, en demandant l’air de rien (mais seulement une fois que je suis sûre que mon interlocuteur a bien remarqué Le TRUC, où se trouve la table à langer. Si tout se passe bien, la petite graine est plantée et le sujet doit revenir naturellement dans la conversation.

Bon, j’avoue que la possibilité de faire parler des couches lavables sur une antenne nationale m’a peut-être rendue un tantinet insistante. Après avoir fait admirer à ma victime trois couches et plusieurs inserts, après m’être bien assurée qu’elle arrivait à décoder l’adresse du blog sur ma carte de visite, après être sûre qu’elle avait bien en mains le guide d’utilisation et d’entretien des couches lavables d’Apinapi, je suis partie guillerette et légère en pensant à l’idée, je l’espère, d’une future émission de la Maison des Maternelles sur les couches lavables. Peut-être un peu grâce à moi.