Cet article, j’aurai dû commencer à l’écrire il à 8 ou 9 mois, quand j’étais encore bloquée sur mon canapé alors que petit cul menaçait de sortir avec un peu d’avance. Les couches lavables, c’était l’un des piliers de mon projet parental, et ce repos forcé fut pour moi l’occasion d’arrêter de procrastiner.

Les couches lavables, c’est un peu plus compliqué qu’il n’y paraît. Nan, mais le scoop, quoi.

Avant, les couches lavables, c’était ça :

 

Affreuse couche avec des vilaines épingles à nourrices
Couche avec de vilaines épingles à nourrice

La sage-femme qui venait me rendre visite à cette période m’a confiée qu’à la naissance de sa fille (il y a trente ou quarante ans), elle avait tenté les couches lavables. Elle les repassait m’a-t-elle dit. On parle donc, des toutes premières couches, les langes en coton, ces trucs qui aujourd’hui sont imprimés avec des petites étoiles, et vendus une blinde, tout ça pour essuyer les vomitos de bébé avec classe.

Depuis, les modèles ont pas mal changé. Aujourd’hui, ils ont jette, d’où leur retour en force. Outre leur aspect esthétique, que faut-il savoir avant de se lancer dans l’aventure des couches lavables ?

Et bien, elles se divisent en trois catégories. Les TE1, les TE2, et bien sûr, les TE3.

Ça y est, c’est plus clair.

C'est fou ce que j'aime mes blagues
C’est fou ce que j’aime mes blagues

Pardon. Je ne le ferai plus.

Donc, nous avons ces trois acronymes qui se traduisent en fait par Tout-en-un (deux ou trois). Soit le nombre d’éléments qui composent la couche lavable.

Les TE1 par exemple, sont celles qui se rapprochent le plus d’une couche jetable traditionnelle. D’utilisation, elle est très simple puisque à usage « unique », soit une couche par change. Utiliser des couches TE1 implique donc d’avoir beaucoup d’espace pour stocker le lot qui servira à bébé. Il faut également s’attendre à faire d’avantage de machines puisqu’elles prennent d’avantage de place.

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Mais on comprend bien le concept
Une TE1 que l'on m'a donné et que je n'utiliserai que sous la menace d'une arme, mais on comprend le concept
Une TE1 que l’on m’a donnée et que je n’utiliserai que sous la menace d’une arme.

Pas besoin de vous faire un dessin, je ne suis pas une grande fan de ces modèles. On m’en a offert deux d’occasion (en plus de celle de la photo). Je les considère un peu comme les couches de la dernière chance (celles qui me signalent que je dois à tout prix faire une machine là tout de suite si je ne veux pas mettre à petit cul du jetable).

Les TE2 ensuite. Elles se composent en générale d’une culotte imperméable à scratchs ou à pressions et d’inserts amovibles. C’est le modèle, à mon sens le plus répandu et celui que j’utilise. D’une marque à l’autre, le modèle varient. Certains ont des pads qui s’accrochent à l’intérieur de la couche, d’autres se glissent dans un hamac. L’intérêt des TE2 réside dans le fait que seul l’insert se change à chaque nouvelle couche. Si celle-ci n’est pas souillée par le popo écolo de votre adorable progéniture alors, vous pouvez la faire sécher et la réutiliser plus tard. Ce qui prend moins de place dans les placards et permet de faire des économies d’eau.

Enfin, la TE3. J’avoue avoir mis du temps à m’intéresser à ces couches. Bon, en fait, je n’ai l’ai fait que pour l’intérêt de l’article. Grosso-merdo (notez l’annonce toute en finesse), c’est une couche en trois parties. La culotte  imperméable, la partie qui tient l’insert, et donc, l’insert. De ce que j’ai pu constater, elles ne sont pas nombreuses sur le marché, je ne les ai pour ma part jamais testées. A noter quand même, que les premières couches lavables étaient des TE3. J’en possède d’ailleurs quelques modèles (pour la postérité). Et je pense qu’on va se tenter une journée d’expérimentation. Post challenge à venir donc.

A partir de là, j’ai envie de dire, on a fait le plus dur.

Vous ne savez pas encore quelles couches choisir ? Vous n’êtes pas sortis de l’auberge (j’avais une image plus fleurie, mais filer la métaphore du caca tout au long de mes articles, je pense que ça peut gonfler. Je ferai un sondage). J’ai fait, genre, un millier de comparatifs avant de me décider. Je voulais, comme chacun, mettre ce qu’il y avait de mieux sur les fesses du petit cul, et ce, évidemment à moindre coût. Malheureusement, je me suis rendue compte que chaque paire de fesses, sa couche. Il n’y pas vraiment de meilleure couche. Pour ma part, je vais continuer à les tester et à vous en rendre compte dans les poop tests. En attendant voici quelques liens pour vous aider :

Apinapi : C’est un réseau de conseillères en couches lavables, aussi bien pour les particuliers que pour les collectivités.

Brindilles : C’est l’une des nombreuses boutiques en ligne qui vend des couches lavables. Et je dois dire ma favorite. Elle remporte cette distinction au fait qu’elle vend les couches que portent le petit cul un poil moins cher que sur le site de la marque. Elle a aussi une belle collection de couches jetables écologiques et tout plein de produits nature pour prendre soin de bébé.